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Lutte biologique

Le principe de la lutte biologique se base sur l’action d’insectes ou tout autre être vivant antagoniste aux insectes ravageurs des cultures.

Ce procédé de lutte non polluant permet de réguler les attaques d’un insecte ravageur donné, de façon efficace sans engendrer des effets néfastes à la santé humaine ni à l’environnement. On a recours à la lutte biologique, quand la lutte chimique raisonnée ne donne pas les résultats escomptés. Concrètement, il s’agit d’élever et de multiplier en nombre important, l’insecte utile dans des serres conditionnées (appelées centres de production), puis lâcher ces populations à travers les cultures ravagées par les insectes nuisibles.

En 1984, l’INPV avait procédé pour la 1ere fois à une lutte biologique contre une mouche blanche s’attaquant aux agrumes Aleurothrixus floccosus  à l’aide d’un insecte parasitoïde indigène (Cales noaki), dans la région de la mitidja. Les résultats étaient probants. En 1992, un autre insecte ravageur (Icerya purchasi)  avait affecté les vergers d’agrumes de Djanet, l’INPV a collecté une coccinelle indigène  (Novius cardinalis)  de ces mêmes vergers, celle-ci a été multipliée en quantité et lâchée à travers ces vergers. Par contre, en 199, les vergers d’agrumes ont subi les attaques importantes d’un nouveau papillon inconnu jusqu’alors en Algérie ; il s’agit de  Phyllocnistis citrella  , qui a été contrôlé à l’aide d’un ensemble d’insectes importés, multipliés et lâchés. Ce programme est toujours en cours à l’INPV. Un cas plus récent de lutte biologique appliquée par l’INPV, c’est le cas de la mineuse de la tomate :  Tuta absoluta

* Mineuse de la tomate : Tuta absoluta
En 2008, les cultures de tomate sous serre ont connu des attaques foudroyantes d’un autre nouveau papillon jamais inventorier parmi la faune de ravageurs locaux. Les dégâts sur tomate ont atteint parfois 100% de perte de cultures ; dans quelques cas les maraîchers ont dus abandonner leurs serres de tomate ; sur le marché celle-ci a atteint parfois 100DA le kilogramme. Devant cette situation alarmante, l’INPV a élaboré une stratégie de lutte impliquant plusieurs moyens de lutte, parmi eux la lutte biologique.

En 2009, l’INPV a sollicité l’assistance technique de la FAO pour la lutte biologique contre la MDT, particulièrement l’introduction et l’utilisation de 2 punaises prédatrices de la MDT et reconnues performantes  (Nesidiocoris tenuis et Macrolophus caliginosus) .

Dans ce cadre, la FAO a fourni également son appui pour la formation des cadres de l’INPV. Pour se faire, la FAO a inscrit un programme de coopération (TCP n°3202DZ), intitulé « Lutte Intégrée contre la mineuse de la tomate [MDT] en Algérie ». il y a eu importation de 12.000 insectes utiles  (Nesidiocoris tenuis)

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